Archéologie des Sociétés Méditérranéennes Archéologie des Sociétés Méditérranéennes
  • Accueil
  • Le laboratoire
    • Les équipes
      • Archéologie des milieux et des ressources (AMR)
      • Égypte Nilotique et Méditerranéenne (ENIM)
      • Techniques, productions, commerce et consommations
      • Sociétés de la Préhistoire et de la Protohistoire
      • Territoires et sociétés de l’Antiquité et du Moyen Âge
    • Pôles scientifiques et techniques
      • Archéozoologie
      • Archéologie spatiale et 3D
      • Sédimentologie
      • Syslat
    • Services communs
  • La recherche
    • Carnets de recherche
    • Axes communs de recherche
    • Programmes scientifiques
    • Publications
    • Défi-clé "Sciences du Passé"
  • Formations
    • Thèses en cours
    • Thèses soutenues
    • Masters
  • Sites archéo
    • Ambrussum
    • L'Estagnola, Aspiran
    • Gruissan
    • Lattara
    • Le Cailar
    • Narbonne
    • Pech Maho
    • Rirha
    • Aculontra
    • La Motte
    • Monti Barbatu
    • Mourrel-Ferrat, Olonzac
    • Las Cravieros
    • Ermant
    • La Monédière
    • Saint-Bézard, Aspiran
    • Tombe de Padiaménopé (TT 33, Egypte)
    • Aleria (Haute-Corse)
    • Karnak (Egypte)
  • Bibliothèques
    • Bibliothèque d'Archéologie
    • Bibliothèque d'Egyptologie
    • Catalogue Frantiq
    • HAL, MEDIHAL & DUMAS
    • Ressources électroniques
  • Editions
    • DAM
    • RAN
    • MAM
    • Lattara
    • ENIM - CENIM
  • Com&Valo
    • Toutes les actus
    • Communiqués de presse
    • Valorisation - Communication
      • Carnets de recherche
      • Reportages (videos, films...)
      • Revue de presse et al.
      • Stages de troisième
    • Parutions
...

Foyer décoré protohistorique

Site Lattara - ©CNRS-Séverine Sanz

...

Timbres sur amphores à huile

Site Las Delicias - © I. Gonzalez Tobar

...

Karnak, Statue d'Amon

© CFEETK-USR3172

...

Inscriptions latines de Gaule narbonnaise

© Sandrine Boularot, Nicolas Tran

...

Pointe de lance

site Le Cailar

...

Assemblage archéozoologique

© UMR5140-ASM

...

Lattara

Squelette de loutre en cours de fouille

Previous Next

RAN, suppl. 52 : La nécropole du Lagarel (Saint-André-de-Sangonis, Hérault)

Détails
Parutions
Mis à jour : 8 février 2023

Le supplément 52 de la Revue Archéologique de Narbonnaise vient de sortir :

La nécropole du Lagarel (Saint-André-de-Sangonis, Hérault) - Pratiques funéraires et approche anthropologique (Ier-VIIIè s.) sous la direction de Jérôme Hernandez et Olivier Ginouvez.


Cet ouvrage est consacré aux résultats d’une opération d’archéo logie préventive réalisée en 2004 et 2005 sur la commune de Saint André de Sangonis (département de l’Hérault). Située sur le tracé de l’autoroute A750, la fouille a révélé la présence d’une longue occupation qui se développe de manière continue entre l’Antiquité et le haut Moyen Âge. L’opération a notamment permis d’explorer un fragment de paysage agraire structuré à partir d’un carrefour routier et croisé par un petit affluent du fleuve Hérault, le Lagarel.
La transformation des lieux durant l’Antiquité est d’abord celle du paysage. Les maîtres mots sont désormais réseau, parcelle et voirie. Deux chemins se croisent au sud ouest de la fouille, à proximité desquels vont s’articuler
puis se défaire des linéaments parcellaires dont les tracés semblent dictés non pas par des inclinaisons cadastrales préétablies, mais par des contraintes hydrographiques spécifiques à la zone d’implantation.
Dès le Ier s. av. n.er s. av. n.er è., à une époque où la structuration du secteur n’a pas trouvé son point d’aboutissement, une exploitation agricole est implantée sur la rive droite du cours d’eau. Sa structure et sa morphologie nous échappent mais de nombreux éléments céramiques sont là pour témoigner de la première phase de fréquentation des lieux. En grande partie disparu, le bâti comprend un quartier agricole équipé de trois pressoirs, dont les gabarits détonnent au regard des dimensions de l’établissement qui les héberge. Plus au sud, en bordure du chemin est ouest, la fouille a permis d’appréhender un ensemble important de sépultures. Deux
incinérations ont été mises au jour. Datées du Ier s. av. n.er s. av. n.er è., elles signent une première étape funéraire dont l’extension originelle nous échappe en raison des vraisemblables destructions occasionnées par les occupations plus tardives du site. À partir du IIIe s. et jusqu’au VIIIe s., des tombes vont être groupées à la lisière nord de l’axe de circulation. Les nouveaux dépôts consistent dans des inhumations dont la fouille exhaustive ouvre sur des données qui intéressent tout autant l’étude des rites funéraires que la reconnaissance des modes de gestion d’une nécropole rurale sur la longue durée. L’image qui se dégage de l’ensemble est dynamique. Elle décrit l’assemblage progressif de groupes de tombes dont la distribution est dictée par le tracé du chemin. Rien d’autre, pour le groupe concerné, que le souci de témoigner de sa continuité par l’usage, mais surtout l’entretien (très rarement observé en milieu rural) de ce que l’on nommerait, avec notre vocabulaire contemporain, un cimetière patrimonial chargé de significations transmises d’une génération à l’autre.
Le principal apport des données de l’opération réside ainsi dans l’éclairage fourni sur les modalités d’implantation et de développement d’un quartier funéraire associé à un semi d’établissements (dont une possible agglomération secondaire) occupés sur des échelles de temps différentes. Un autre aspect des résultats intéresse l’évolution des pratiques funéraires et l’étude d’une population du point de vue de l’anthropologie biologique.

Voir l'introduction et le sommaire

 

Cet ouvrage est le fruit d’un travail collectif réalisé sous la direction de Jérôme Hernandez et d’Olivier Ginouvez, tous deux membres de l’Inrap et rattachés à l’équipe Archéologie des Sociétés Méditerranéennes (UMR 5140, CNRS, Université Paul Valéry de Montpellier, MCC).
La rédaction a été assurée par Michel Amandry, Stéphane Barbey, Valérie Bel, Richard Donat, Danielle Foy, Olivier Ginouvez, Jérôme Hernandez, Cécile Jung, Yves Manniez, Hervé Pomarèdes, Guilhem Sanchez et Amélie Vallée.
Ce travail a bénéficié du soutien de l’Institut National des Recherches Archéologiques Préventives, du Ministère de la Culture, du Centre National de la Recherche Scientifique, du LabEx ARCHIMEDE au titre du programme
« Investissement d’avenir » ANR-11-LABX-0032- 01 et enfin de la Revue Archéologique de Narbonnaise.

LA NÉCROPOLE DU LAGAREL
(Saint-André-de-Sangonis, Hérault)
ISSN 0153-9124
ISBN 979-10-92655-16-2
Prix : 45 €

 

Les paysages littoraux. Évolution et risque d’érosion du patrimoine

Détails
Parutions
Mis à jour : 5 octobre 2022

Revue géographique des pays méditerranéens, numéro 133, 2021.
Edité par : Benoît Devillers, Pau Olmos Benlloch and Père Castanyer

Ce numéro spécial de la revue Méditerranée est une contribution au LABEX ARCHIMEDE ANR-11-LABX-0032-01 « Archéologie et Histoire de la Méditerranée et de l’Égypte Ancienne »

Lire l'article e ligne : https://doi.org/10.4000/mediterranee.12827

Revue Archéologique de Narbonnaise, Tome 53

Détails
Parutions
Mis à jour : 17 mai 2022

Le tome 53 de la revue vient de sortir. Vous trouverez ici le sommaire.
Bonne lecture !

La production d’amphores à huile dans la vallée du Genil - Oriane Bourgeon

Détails
Parutions
Mis à jour : 5 mai 2022
La production d’amphores à huile dans la vallée du Genil
(Ier-Ve s. ap. J.-C.)
Contribution à l’histoire socio-économique de la Bétique Romaine

Oriane Bourgeon

 Couv Oleastro1 Oriane

Dès la fin du Ier s. ap. J.-C., la population de Rome avoisine le million d’habitants. À cette époque, Auguste planifie la conquête des contrées septentrionales. L’approvisionnement du peuple de l’Vrbs et des armées est une préoccupation de premier ordre. Le ravitaillement en huile d’olive, produit indispensable au quotidien romain, devient alors un enjeu de taille. Pour répondre à cette demande exponentielle, la Bétique devient le principal centre de production d’huile de l’Empire, alimentant tout l’Occident romain durant plus de trois siècles.

Si ce phénomène économique majeur est relativement bien appréhendé en ce qui concerne la commercialisation et la consommation de l’huile de Bétique, la question des conditions de sa production et de celle des amphores associées a longtemps été délaissée. Or, les caractéristiques d’un courant commercial ne peuvent être établies sans comprendre celles de la production qu’il présuppose.

Cette étude est ainsi consacrée aux centres de production d’amphores de la vallée du Genil, territoire exceptionnel correspondant à la plus importante concentration d’ateliers de potiers du monde romain. Cette microrégion livre par conséquent des quantités de données archéologiques et épigraphiques hors du commun.

Le classement et l’analyse systématique de nombreuses données acquises sur le terrain ont permis de renouveler de manière considérable les connaissances disponibles jusqu’alors et d’offrir une nouvelle lecture de ce secteur de l’économie antique. Ces données inédites sont venues nourrir un certain nombre de réflexions relatives à l’artisanat potier, à l’histoire des techniques et à l’organisation du travail au sein de la fabrique.

Les centaines de timbres collectés permettent de lever le voile sur tout un pan de la population rurale, généralement tenu en marge de la grande épigraphie et des textes antiques. L’analyse de ce catalogue épigraphique de référence dresse un tableau général des acteurs de la production, de leur rôle au sein de la fabrique, de leur statut et de leur rang social, ainsi que des stratégies économiques mises en place.

Cette approche multiscalaire, partant de l’analyse de chaque atelier jusqu’à la mise en corrélation des résultats obtenus à l’échelle de la vallée, permet de mettre en regard l’histoire sociale avec l’histoire des techniques, et ainsi de retracer tout un pan de l’histoire socio-économique de la Bétique romaine.

"La production d'amphores à huile dans la vallée du Genil. Contribution à l'Histoire socio-économique de la Bétique romaine", publié aux éditions Instrumenta (n°78) de l'Université de Barcelone (fascicule 27 de L'Union Académique Internationale, Timbres Amphoriques), 2021.

Ouvrage disponible :

auprès de distributeurs espagnols et sera prochainement en vente en France. La page web de la maison d’édition est la suivante : http://www.edicions.ub.edu/ficha.aspx?cod=13991

Et d’autres sites où l’ouvrage est également disponible :

https://www.casadellibro.com/libros/historia/arqueologia/arqueologia-historica-de-espana/115001002/idioma-frances-11

https://www.librerialamistral.es/es/libro/la-production-damphores-a-huile-dans-la-vallee-du-g_T760360039

https://www.todostuslibros.com/autor/bourgeon-oriane

https://www.marcialpons.es/libros/la-production-damphores-a-huile-dans-la-vallee-du-genil-ier-ve-s-ap-j-c/9788491687443/

Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1-33) par Christophe Thiers

Détails
Parutions
Mis à jour : 21 mars 2022

 

Le présent ouvrage livre la documentation hiéroglyphique du secteur de Bab el-Maganîn, dans la ville moderne d’Ermant, au sud de Louqsor. À près de 300  mètres du temple principal consacré au dieu Montou-Rê, une porte d’enceinte bâtie sous le règne d’Antonin le Pieux (138-161 apr. J.-C.) témoigne d’un domaine cultuel secondaire, enfoui sous les habitations. Alentour, gisent des dizaines de blocs épigraphiés. Ces ensembles lapidaires ont été partiellement publiés en 1940 par Robert Mond et Oliver Humphrys Myers, puis par Adel Farid en 1979. Sous les auspices de l’Ifao, la reprise des travaux sur le site d’Ermant a permis progressivement de réunir la totalité de cette documentation éparse, que les archives de l’Egypt Exploration Society à Londres ont significativement enrichie. Parmi cette matière épigraphique hétérogène, il est possible de proposer un assemblage partiel d’une porte monumentale aux noms de Ptolémée VI Philométor, Ptolémée VIII Évergète II et Ptolémée IX Philométor II. Malgré leur caractère fragmentaire, ces inscriptions livrent des informations importantes sur les cultes du dieu Montou-Rê et de ses parèdres dans la région thébaine à l’époque gréco-romaine.

This book presents the hieroglyphic documentation of the site of Bab el-Maganîn, located in the town of Armant, south of Luxor. An enclosure gate built by Antoninus Pius (138–161 AD) bears witness to a secondary cultic domain, buried under the modern houses nearly 300 meters from the main temple dedicated to the god Montou-Re. Around it lie dozens of inscribed blocks. These sets of stones were partially published in 1940 by Robert Mond and Oliver Humphrys Myers, then by Adel Farid in 1979.

The work resumed at Armant under the auspices of the IFAO has gradually allowed to bring together all of this scattered documentation, which the archives of the Egypt Exploration Society in London have significantly enriched. Amongst this heterogeneous epigraphic material, it is possible to virtually reconstruct part of a monumental gate bearing the names of Ptolemy VI Philometor, Ptolemy VIII Euergetes II and Ptolemy IX Philometor II. Despite their fragmentary nature, these inscriptions provide important information about the cults of the god Montu-Re and his relatives in the Theban area during the Graeco-Roman period.

Chr. Thiers, Ermant II. Bab el-Maganîn (Ermant II, nos 1-33), MIFAO 147, Le Caire, 2022,  ISBN 9782724708516

Voir le sommaire et plus

RAN, supplément 51 : ENTREMONT, une agglomération de Provence au IIe s. avant notre ère

Détails
Parutions
Mis à jour : 9 mars 2022
Le numéro de la RAN, supplément 51 sous la direction de Patrice Arcelin vient de sortir :  ENTREMONT, une agglomération de Provence au IIe s. avant notre ère (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)

En savoir plus, revue de sommaire, préface...

Le site d’Entremont, immédiatement au nord de la fondation romaine d’Aquae Sextiae Salluviorum, est un oppidum fouillé depuis 1946 et classé comme Monument Historique en 1980. Bien qu’il soit mondialement connu par les découvertes de sculptures rattachées à des cultes héroïques depuis 1817, les résultats des recherches de terrain poursuivies jusqu’en 2011 n’avaient jusqu’alors fait l’objet que d’approches générales ou de publications partielles. En regroupant l’ensemble des données recueillies, cet ouvrage relate les acquis, mais aussi les interrogations liées à l’occupation de ce plateau dès la fin du premier âge du Fer, mais pour l’essentiel au IIe s. av. n. è.

La mise en perspective de l’intégralité de la documentation, des premières fouilles assez rapides aux recherches plus récentes mieux documentées, permet désormais de percevoir plus précisément les étapes chronologiques de l’occupation du site et de leurs spécificités. Quatre grandes périodes sont individualisées et caractérisées. Sur une implantation initiale à connotation fortement cultuelle et votive (entre le V e s. et le début du IIe s. av. n. è.), le plateau devient vers 180 le lieu d’une première agglomération, de superficie réduite mais planifiée et fortifiée, pour une communauté agropastorale. Son destin sera de courte durée, car l’instabilité politique de cet arrière-pays de Marseille grecque et les conflits qui en découlent, la condamne, vers 160 ou peu après, à être totalement enclavée dans une seconde, plus vaste, et mieux protégée.

Les analyses de la documentation architecturale des deux habitats successifs nous fournissent un éclairage exceptionnel sur l’évolution rapide au cours du IIe s. des communautés indigènes régionales, leurs attentes et leurs savoir-faire, comme sur la diversité de leurs aspirations politiques, économiques et culturelles. Après le milieu du siècle, l’oppidum d’Entremont nous révèle une société bien moins égalitaire qu’auparavant, avec un clivage perceptible des classes sociales qui ira en s’amplifiant. Au puissant développement architectural du troisième quart du siècle,   l’émergence de circuits économiques structurés avec la Méditerranée par une part de ses élites, répond l’affirmation ostentatoire de valeurs guerrières traditionnelles, apparemment toujours dominantes. Les tensions intercommunautaires qui en découlent, éclairées par les textes anciens, celles aussi développées avec Marseille, puis avec Rome, se concluront par les interventions militaires de cette dernière, d’abord en 124-123, puis après un renouveau de l’habitat, de manière encore plus radicale vers 100/90 av. n.  . Le site est alors arasé et déserté.
Aux données commentées et illustrées de l’architecture et de son environnement stratifié sont associées celles sur le monnayage du site et les vestiges anthropiques recueillis.

Un volume de 800 pages, 976 figures et 11 tableaux.


Une vingtaine d’auteurs ont contribué   la rédaction de cet ouvrage, dirigé par Patrice Arcelin. Ce dernier est directeur de
recherche au CNRS (honoraire), spécialiste de la protohistoire méditerranéenne, auteur d’articles et d’ouvrages sur les relations
entre Grecs et indigènes. Il a dirigé de nombreuses fouilles, notamment sur le site d’Entremont.

Patrice Arcelin (dir.). ENTREMONT, une agglomération de Provence au IIe s. avant notre ère (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) - Montpellier : Editions de l’Association de la Revue Archéologique de Narbonnaise, 2021. 800 p. ISSN 0153-9124. ISBN 979-10-92655-15-5.

Prix : 50 euros

Inscriptions Latines de Narbonnaise IX. 1. Narbonne - Gallia Supplément XLIV

Détails
Parutions
Mis à jour : 9 mars 2022
 
Inscriptions Latines de Narbonnaise IX. 1. Narbonne - Gallia supplément XLIV

Sous la direction de Sandrine Agusta-Boularot, Cyril Courrier -

Depuis la publication par Otto Hirschfeld, en 1888, du tome XII du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL) et du supplément qu’Émile Espérandieu lui ajouta en 1929, les découvertes épigraphiques se sont multipliées sur le sol de la province romaine de Narbonnaise. Des prospections ont permis de retrouver des inscriptions que l’on croyait perdues du temps d’O. Hirschfeld. De nouvelles lectures ont amélioré certaines leçons du CIL.

Dirigée à l’origine par Jacques Gascou, puis par Sandrine Agusta-Boularot depuis 2008, la collection des Inscriptions latines de Narbonnaise (ILN) s’est donné pour objectif de publier, cité par cité, toutes les inscriptions latines connues à ce jour (à l’exception des inscriptions chrétiennes et des textes de l’instrumentum), en les accompagnant systématiquement de photographies ou de dessins et en leur adjoignant un substantiel commentaire onomastique et historique.

Ce volume, le premier consacré à la capitale de la province, Narbonne (ILN, tome IX.1), comprend 282 inscriptions provenant essentiellement de la ville elle-même, auxquelles s’ajoutent quelques textes majeurs découverts sur le territoire. S’il contient des inscriptions de première importance comme la « loi du flamine » ou la dédicace de « l’autel au Numen d’Auguste », ce corpus éclaire aussi le quotidien de ce qui fut la plus ancienne colonie de droit romain des Gaules : dédicaces aux divinités romaines, hommages aux empereurs ou à des notables locaux, épitaphes riches d’informations sur le commerce et l’artisanat antiques, sur les rapports familiaux et sociaux, etc.

Le corpus des notices est précédé d’une série de synthèses où sont présentés sur nouveaux frais l’histoire de la colonie, les institutions municipales, les dieux du culte public, les limites du territoire, la topographie et l’urbanisme de la ville, la société, les nécropoles, la typologie des épitaphes et leur rôle au sein des enclos funéraires, l’histoire des collections jusqu’à la création du musée Narbo Via et, pour la première fois, la tradition antiquaire.

Des cartes, des tableaux, une bibliographie fournie, des indices très détaillés et des tables de concordance complètent ce recueil.

S. Augusta-Boularot, C. Courrier, Inscriptions Latines de Narbonnaise IX. 1. Narbonne - Gallia supplément XLIV, Paris : CNRS Editions, 2021, 926 p. ISBN: 9782271137180

Acheter l'ouvrage (90 euros) sur CNRS Editions

Documents de Théologies Thébaines Tardives (D3T 4), CENiM 27

Détails
Parutions
Mis à jour : 18 octobre 2021

 

Chr. Thiers (éd.), Documents de Théologies Thébaines Tardives (D3T 4), CENiM 27, Montpellier, 2021, 290 p. ISSN : 2102-6629

 

Cette quatrième édition des Documents de Théologies Thébaines Tardives prolonge les études sur les pratiques cultuelles mises en œuvre dans la région thébaine au premier millénaire avant notre ère, et plus spécifiquement à l’époque ptolémaïque et romaine.

Les huit contributions questionnent des documents et des thématiques liés aux cultes taurins (Boukhis d’Ermant, taureau de Médamoud), aux rôles de Khonsou et d’Osiris dans les rituels de la Butte de Djémê, à la participation des figures de Shemayt et Matyt à la fête de Min et au rôle des prêtres-astronomes dans la gestion des offrandes du dieu Amon-Rê à Karnak ; les fonctions des divinités primordiales thébaines (Ogdoade) sont étudiées à l’aune des spécificités théologiques des temples d’Edfou et Dendara, dans lesquels elles ont été adoptées.

Mots-clés : Khonsou(-Chou), Aménopé, Amon-Rê, Kematef, Ogdoade, Osiris, Boukhis, taureau sacré, fête de Min, Deir Chélouit, Dendara, Djémê, Edfou, Ermant, Karnak, Médamoud, Médinet Habou, Opet, Tôd, prêtre-astronome.

En savoir plus (sommaire...)

Prix de vente : 25 euros (http://www.enim-egyptologie.fr/index.php?page=cahiers)

Archéologie d'un territoire languedocien. Les avant-monts entre Orb et Hérault

Détails
Parutions
Mis à jour : 30 septembre 2021

Auteur : Ghislain Bagan

Avec les contributions de Michel Bats, Guilhem Beugnon, Pascal Capus, Isabelle Commandré, Éric Gailledrat, Olivier Ginouvez, Denis Guilbeau, Michel Kazanski, Thibault Lachenal, Vincent Lauras, Stéphane Mauné, Michel Py, André Rivalan, Serge Sotos, Jean Vaquer

Archéologie d’un territoire languedocien – Les avant-monts entre Orb et Hérault, Vailhan : Les Arts Vailhan, 2020, 232 P.

ISBN : 9782956324232

Le Languedoc central constitue un espace qui tire son originalité d’une situation composite intégrant à la fois les premiers contreforts du Massif central au nord et une large plaine littorale ouverte sur la Méditerranée au sud. Principalement marqué par les vallées fluviales de l’Orb à l’ouest et de l’Hérault à l’est, il constitue une zone de pénétration et de circulation majeure marquée par des influences culturelles diverses. Cette région se caractérise également par une forte activité archéologique, programmée et préventive, associée à une longue tradition de recherche associative.

Suivant une approche diachronique couvrant une période comprise entre la Préhistoire et le haut Moyen Âge, sont particulièrement considérés dans cet ouvrage la place du littoral, le rôle des vallées fluviales et de ce que l’on appelle aujourd’hui « l’arrière-pays ». L’approche se fonde dans la mesure du possible sur la confrontation des données issues de la culture matérielle, de l’implantation des sites, de l’économie et des échanges, et souligne des spécificités et/ou des récurrences territoriales entre les différentes périodes abordées.

 

Prix : 25 € à retirer au CREDD de Vailhan ou 33 € frais de port compris.

Paiement à envoyer à l’adresse suivante :

Les Arts Vailhan
1, impasse du Château
34 320 Vailhan

Pour un paiement par chèque, l’ordre est « Les Arts Vailhan »

La datation des contextes archéologiques dans le sud-est de la Gaule (IIè-IIIè s. ap. J.-C.)

Détails
Parutions
Mis à jour : 15 septembre 2021

Gilles Amaury, Mauné Stéphane (dir). La datation des contextes archéologiques dans le sud-est de la Gaule (IIe-IIIe s. ap. J.-C.), Coll. Archéologie et Histoire Romaine (AHR), 46,  Dijon : Editions Monique Mergoil, 2021, 374P. ISBN : 978-2-35518-062-0

Lire la suite...

Maisons et fortifications en terre du Moyen Âge dans le Midi méditerranéenMaisons et fortifications en terre du Moyen Âge dans le Midi méditerranéen Claire-Anne de Chazelles, émilie Leal, Agnès Bergeret, Isabelle Rémy

Détails
Parutions
Mis à jour : 22 mars 2021

Maisons et fortifications en terre du Moyen Âge dans le Midi méditerranéen

Claire-Anne de Chazelles, Emilie Leal, Agnès Bergeret, Isabelle Rémy

Cet ouvrage collectif représente la première synthèse exhaustive consacrée à l’architecture médiévale en terre crue du Midi méditerranéen. En France, l’éventualité de constructions en terre durant le Moyen Âge, pressentie au cours de fouilles dès la fin des années 1980, a été spectaculairement révélée au début du xxie siècle par la découverte déterminante d’immeubles urbains en bauge et en pisé, préservés sur plusieurs niveaux et encore habités. Le patrimoine médiéval en terre recensé dans ce livre illustre tous les procédés techniques possibles — bauge, pisé, brique crue, torchis — et se manifeste de l’Aude aux Bouches-du-Rhône. Il couvre une longue période, allant du viie au xve siècle, et prend place dans des contextes aussi bien ruraux qu’urbains. Le domaine domestique n’est pas seul concerné puisque des fortifications en terre massive sont l’autre grande originalité des régions méridionales.
L’ouvrage s’organise en deux parties, l’une constituée par des synthèses et l’autre par un catalogue de quatre-vingt-cinq notices qui ont fourni un très riche matériau, souvent inédit, d’étude et de réflexion sur l’habitat et les fortifications en terre du Moyen Âge. Les synthèses couvrent un champ étendu, depuis les conditions historiques et sociales de mise en chantier des édifices ou des enceintes en terre jusqu’à la restitution architecturale des maisons urbaines, en passant par l’analyse de la terminologie et de la toponymie en occitan et catalan, l’apparence et le décor des bâtiments et leurs transformations au cours du temps.

Presses universitaires de la Méditerranée

Télécharger le bon de commande

MAM 40 Contours (Saint-Pargoire, Hérault, France). Recherches pluridisciplinaires sur un atelier d’amphores de Gaule Narbonnaise (fin du Ier s. av. J.-C.-déb. du IIIe s. ap. J.-C.)

Détails
Parutions
Mis à jour : 3 février 2021
Monographie d’Archéologie Méditerranéenne 40
Contours (Saint-Pargoire, Hérault, France). Recherches pluridisciplinaires sur un atelier d’amphores de Gaule Narbonnaise (fin du Ier s. av. J.-C.-déb. du IIIe s. ap. J.-C.),
Auteurs : S. Mauné, R. Bourgaut, avec des contributions de J.-Cl. Bessac, Ch. Carrato, L. Chabal, A. Chartrain, Ph. Dufresne, G. Fabre, Ph. Lanos, H. Savay-Guerraz, A. Schmitt, Ch. Vaschalde, G. Vincent.

C’est dans le cadre du programme ARCHEAPOT "ARCHEologie de l'Artisanat POTier vinicole en Narbonnaise centrale (2016-2020)" du LabEx Archimede-Montpellier qu’à été réalisée cette monographie d’un atelier de potiers qui a fonctionné entre la fin du Ier s. av. J.-C. et le début du IIIe s. ap. J.-C. Ce programme avait pour objectif de finaliser par une série de recherches archéomagnétiques, architecturales et anthracologiques, l'étude des fours à amphores vinaires de plusieurs ateliers de potiers situés dans la vallée de l'Hérault (cité de Béziers). Après l’article monographique consacré à l’atelier de l’Estagnola (Aspiran) publié en 2018 dans le dossier de la Revue Archéologique de Narbonnaise 50-51 « Recherches récentes sur les ateliers de production et les amphores vinaires de Gaule Narbonnaise et de Tarraconaise » (dir. S. Mauné, F. Bigot et S. Corbeel ; Actes de la table-ronde d’Aspiran, 24-25 mars 2016, Montpellier 2017-2018, 259 p.) cet ouvrage vient clore ce travail collectif qui a réuni une petite dizaine de chercheurs de l’UMR5140 ASM et de l’UMR5554 ISEM de Montpellier.

Situé à la limite de la vallée de l’Hérault et de la Terminaison occidentale de la Garrigue de Montpellier, l’atelier de potiers de Contours a bénéficié en 2004 d’une fouille programmée qui a permis de mettre au jour des fours, des bassins pour le traitement de l’argile ainsi que des vestiges de bâtiments utilisés entre l’époque augustéenne et la fin du Haut-Empire. L’atelier qui couvrait une surface globale de 8000 m2 a produit des matériaux de construction, tuiles essentiellement, un peu de céramiques à pâte claire pour la préparation et le service et surtout des amphores vinaires régionales, imitations de modèles fuselés de tradition méditerranéenne et types ovoïdes à fond plat parfaitement intégrés au corpus des amphores de Narbonnaise dites « Gauloise ».

L’analyse des données archéologiques locales recueillies lors de prospections et de fouilles réalisées dans les années 1990 fait supposer que l’installation de cet atelier aux confins nord-orientaux de la colonie romaine de Béziers, à proximité de sa frontière avec les territoires arécomiques de Samnaga (Murviel-lès-Montpellier) et de Forum Domitii (Montbazin), est liée à la présence d’une forêt publique, peut-être exploitée dans le cadre juridique spécifique d’agri occupatorii, c’est-à-dire de terres de confins non cadastrées et qu’il était possible d’exploiter sans contraintes fiscales. La chronologie de l’atelier a été établie grâce au logiciel Chronomodel© par le croisement des informations chronostratigraphiques, des résultats des études céramologiques ainsi que des datations archéomagnétiques et des C14 effectués sur les fours. La dynamique de l’atelier sur plus de deux siècles a ainsi pu être restituée et se singularise par la présence, dès la phase ancienne (dernier tiers du Ier s. av. J.-C./début du Ier s. ap. J.-C.) de fours de taille imposante.

Sont ensuite exposés les résultats des observations réalisées sur la chaine opératoire, depuis les bâtiments qui abritaient les potiers, en passant par les fosses d’extraction d’argile, les bassins de traitement de l’argile et les fours. Ces derniers ont fait l’objet de descriptions uniformisées et approfondies, en particulier les cinq grands fours circulaires superposés qui constituent une étude de cas méthodologique d’un grand intérêt. Ces descriptions et analyses constituent la base de réflexions portant sur l’histoire des techniques, avec la question de l’origine et de la diffusion des fours à double alandier et double couloir de chauffe et aboutissent à des évaluations chiffrées des capacités de production en amphores de l’atelier. Est ensuite proposée une réflexion sur les rapports entre la production annuelle d’amphores de Contours, la surface de vigne correspondante et la capacité de stockage vinicole d’établissements ruraux proches, explorés par le biais de fouilles extensives. In fine, une étude anthracologique consacrée à la question du combustible et à la gestion des espaces boisés est proposée et aboutie également à des estimations chiffrées de la superficie couverte par ces derniers.

La dernière partie de cette monographie est ensuite dévolue à l’étude des productions de l’atelier (amphores et céramiques à pâte claire) et à leur chronologie, à travers la céramologie et l’archéométrie (analyses physico-chimiques) et replace ces données dans une perspective provinciale élargie.

La conclusion enfin permet de s’interroger sur les spécificités de cet atelier et sur l’apport de son étude pluridisciplinaire pour la connaissance des structures socio-économiques de Gaule Narbonnaise.

Référence : S. Mauné, R. Bourgaut, avec des contributions de J.-Cl. Bessac, Ch. Carrato, L. Chabal, A. Chartrain, Ph. Dufresne, G. Fabre, Ph. Lanos, H. Savay-Guerraz, A. Schmitt, Ch. Vaschalde, G. Vincent. Contours (Saint-Pargoire, Hérault, France). Recherches pluridisciplinaires sur un atelier d’amphores de Gaule Narbonnaise (fin du Ier s. av. J.-C.-déb. du IIIe s. ap. J.-C.), Lattes, Edition de l’Association pour le Développement de l’Archéologie en Languedoc-Roussillon, 2020. Coll. Monographies d’Archéologie Méditerranéenne (MAM), 40, 364p. Bibliogr. ISBN : 978-2-912369-39-0
Prix : 30 €

La chapelle-reposoir de barque de Philippe Arrhidée à Karnak

Détails
Parutions
Mis à jour : 28 décembre 2020
La chapelle-reposoir de barque de Philippe Arrhidée à Karnak. I. Relevé épigraphique (Arrhidée, nos 1-209), II. Relevé photographique

Dir. Christophe Thiers (et Ch. Labarta, A. Tillier)

 
Le monument connu sous le nom de chapelle-reposoir de Philippe Arrhidée est l’édifice en granite bâti dans la zone centrale du temple d’Amon-Rê à Karnak. Reposoir permanent de la barque divine, il occupe le même emplacement que la chapelle-reposoir de Thoutmosis III, insérée dans le complexe du « Palais de Maât » construit sous le règne d’Hatchepsout. Dégagée des blocs effondrés et partiellement reconstruite par Georges Legrain au début du XXe siècle, la chapelle a été restaurée et sa polychromie fixée lors de travaux entrepris par le CFEETK en 1992-1993. Avec la reprise du programme de relevés épigraphiques et photographiques (2010-2017), la publication longtemps retardée de cet emblématique monument construit au cœur d’Ipet-sout peut désormais être proposée.

The monument known as Philip Arrhidaeus’ bark-shrine is the granite chapel built in the central area of the Temple of Amun-Re in Karnak. As a permanent resting place for the divine bark, it is located at the same place as the bark-shrine of Thutmose III, inserted into the complex of the “Palace of Maat” built during the reign of Hatshepsut. Cleared and partially rebuilt by Georges Legrain at the beginning of the 20th century, the chapel was restored and its colors fixed during work undertaken by the CFEETK in 1992-1993. With the resumption of the epigraphic and photographic survey programme (2010-2017), the long-awaited publication of this emblematic monument built in the heart of Ipet-sut can now be proposed.
 
Voir le sommaire et l'avant-propos
 
 
Référence : Chr. Thiers (avec la participation de Ch. Labarta et A. Tillier), La chapelle-reposoir de barque de Philippe Arrhidée à Karnak I. Relevé épigraphique (Arrhidée, nos 1-209), II. Relevé photographique, TravCFEETK, Collection BiGén 60, Le Caire, IFAO, 2020. ISBN 978-2-7247-0770-0

Plus d'articles...

  1. LATTARA 24 - 2020
  2. Nouvelles recherches sur les Dolia. L'exemple de la Méditerranée nord-occidentale à l'époque romaine (Ier s. av. J.-C. - IIIe s. ap. j.-C.) Revue Archéologique de Narbonnaise - Supplément 50
  3. Antipolis. La ville romaine. Architecture et urbanisme (Ier s. av. n. è. - Vè s. de n. è.)
  4. Architecture and urbanism in the fortified settlement of Pech Maho (Sigean, France) in the 3rd century BC: a social and economic perspective
Page 1 sur 2
  • Début
  • Précédent
  • 1
  • 2
  • Suivant
  • Fin
  1. Vous êtes ici :  
  2. Accueil-
  3. Com&Valo-
  4. Parutions

Outils

  • Annuaire
  • Webmail CNRS
  • Catalogue Frantiq
  • Collection HAL_SHS

En direct du labo

  • Agenda
  • Com'
  • Colloques
  • Canal Archéo Montpellier

Accès réservé

  • Réservation de salles (lien externe)
  • Intranet
  • Se connecter

A propos

  • Plan d'accès - Contact
  • Crédits et mentions légales
  • Plan du site

tutelles de l'UMR - ASM